La question que l’on pose le plus souvent aux Vert’libéraux est «comment peut-on concilier l’économie et l’écologie»? J’ai envie de répondre : «comment peut-on envisager de ne pas le faire?»
Car oui, c’est effectivement une problématique complexe. Oui, les quarante dernières années vécues sans conscience écologique transversale, avec les dégâts que l’on sait: pollution, réchauffement climatique et dégradation de la biodiversité. Il est absurde de le nier. Cependant, il est tout aussi absurde d’opposer par principe l’économie et l’écologie.
J’ai toujours vu comme une forme rejet doctrinaire peu constructif que de vouloir exclure une composante de la société plutôt que de l’intégrer dans la vision globale de la transition écologique. Cela implique évidemment d’être ouvert au dialogue et de fédérer tous les acteurs vers des objectifs communs, pour inciter et transformer. La prise en compte de la dimension économique du développement durable est une nécessité et un défi à relever collectivement.
Un tissu économique dynamique
Notre canton peut être fier de son tissu économique dynamique, riche de savoir-faire et de créativité, à la fois source d’emplois et porteur de l’esprit d’innovation. Il faut promouvoir un cadre stimulant et incitatif pour accompagner l’économie dans sa capacité de renouvellement, au service de l’efficience et de la durabilité. Notre économie neuchâteloise doit être considérée comme un atout précieux et une opportunité de profiler notre canton.

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